Terrible two
Après une semaine en pas très bonne forme (gastro, fièvre) passée à la maison, bien au chaud avec Maman à regarder tous les DVD apportés par la Père Noël, Merlin est de nouveau au top. Voire un peu trop. En effet, du jour au lendemain, il s'est transformé en Gremlin.
Vous en avez sûrement croisé au supermarché, de ces petits monstres qui se roulent par terre en hurlant, avec leurs pauvres parents rouges de honte et d'exaspération. Et bien voilà, c'est ce que nous avons en ce moment comme modèle. Il parait que c'est normal, que c'est un passage obligé, et qu'il n'y a pas grand chose à faire à part respirer un grand coup et attendre que ça passe.
Pour nous c'est d'autant plus troublant que Merlin était jusque là plutôt obéissant et mignon, parfois un peu facétieux, mais rien de méchant. A présent, le contraste est saisissant : c'est "non" d'entrée de jeu, il change d'avis toutes les minutes, il veut tout faire tout seul : s'habiller, enlever ses chaussures, couper sa viande...pas toujours avec succès, et ça l'énerve ! Mais en même temps il devient très drôle, affine son vocabulaire, chante et danse dans ses bons moments. Alors nous, pauvres parents d'un pré-ado de 29 mois, nous faisons preuve de tolérance et d'inventivité pour désamorcer les conflits. La dernière astuce que nous avons trouvé a été de rebaptiser deux personnages en peluche "Monsieur Non" et "Monsieur Colère". Quand on sent la crise arriver, ces messieurs sont convoqués et Merlin les balance à travers la pièce ou les met au coin. Parfait comme défouloire !
Allez, je sais, ce n'est que le début...!
Pour en savoir plus, voici un article trouvé sur le net :
La crise des 2 ans pourrait aussi s'appeler la crise du « non ». C'est l'âge auquel votre enfant n'est déjà plus si petit que ça et découvre comment s'opposer à vous. Il grandit et il comprend qu'il dispose d'une option intéressante pour exister : vous faire tourner en bourrique !
Trois questions à se poser
Votre enfant s'exprime-t-il correctement ?
Son comportement empire-t-il en public ?
Comment se tient-il à la crèche ?
Posez-vous ces questions pour comprendre ce qu'il cherche à exprimer et envisager les stratégies appropriées pour désamorcer les crises. Par exemple, un enfant qui aime se donner en représentation aura besoin d'un peu d'isolement.
Réfléchir une seconde avant de refuser
L'envie d'être de bons parents, soucieux de l'éducation de leur rejeton, vous pousse souvent à dire ''non''. Quand il y a moyen de le contourner, ne vous en privez pas. Mieux vaut installer cette forme de complicité plutôt que d'ériger un univers de l'interdit. Par exemple, s'il demande un bonbon, vous introduisez une condition (« OK, mais après le dîner ») ou vous trouvez un moyen de l'occuper dans l'immédiat (« Montre-moi ton nouveau jouet»).
Que faire quand la crise démarre ?
Il faut autant que possible l'ignorer. Étant alors dans l'ultra-émotivité, il est parfaitement sourd à toute discussion raisonnée ! Élever la voix ou lui administrer une fessée risque d'amplifier ses hurlements. La seule chose à dire, c'est : « Viens me voir quand tu as fini. » : moins vous intervenez dans sa crise et moins elle durera. Une fois ses gesticulations terminées, à froid, il devient envisageable de lui parler et de lui dire qu'il se trompe de comportement.
Terrible two, terrible three, terrible four ?
La crise ne consiste pas systématiquement à se rouler par terre en hurlant. Il peut refuser de manger et rester silencieux, enchaîner les bêtises les unes après les autres, poser 145 fois la même question en l'espace de cinq minutes... En revanche, le résultat est toujours identique, vous êtes exaspérés. Le « terrible two » est un cap à passer mais qui, chez certains enfants, se prolonge jusqu'à 4 ou 5 ans. Tout dépend du temps dont il a besoin pour apprendre à vivre avec ses frustrations.
Source : www.maviedemaman.com